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Avec l’accélération des transformations du travail, la formation professionnelle apparaît plus nécessaire.

Le volet 2023 du baromètre de la formation professionnelle et de l’emploi Centre Inffo-CSA témoigne d’une prise de conscience des actifs que la formation est utile pour préserver son employabilité. Mais des progrès restent à faire en termes d’information et de clarification des dispositifs existants.

69 % des Français se sentent concernés par la nécessité d’adapter leurs compétences aux « besoins futurs du marché du travail ». C’est l’un des principaux enseignements du quatrième baromètre de la formation professionnelle et de l’emploi mené par l’institut CSA pour Centre Inffo, association sous tutelle du ministère chargé de la formation professionnelle, réalisé en janvier auprès de 1 607 actifs et dont les résultats sont publiés lundi 27 mars.

Ne pouvant faire l’impasse sur les sujets de tension du moment (réforme des retraites, inflation), l’enquête fait d’abord le constat d’un certain pessimisme pour une partie des actifs. Un tiers d’entre eux ne s’estime « pas confiants » quant à leur avenir professionnel, contre un quart en 2020. Le chiffre monte à 39 % pour les plus de 50 ans, et 67 % pour les demandeurs d’emploi. Cette angoisse se retrouve massivement chez les jeunes.

Cette peur de l’avenir s’explique par l’accélération de la vie professionnelle, notamment du fait des nombreuses transitions à l’œuvre : écologique, numérique, énergétique. « L’étude met en lumière que la vie professionnelle est loin d’être un long fleuve tranquille, résume Julie Gaillot, directrice du pôle Society chez CSA. C’est à la fois une contrainte et une opportunité, que les actifs ont parfaitement intégrée. La formation est vue par eux comme un levier pour réintroduire de la stabilité. S’adapter, de gré ou de force, devient nécessaire. »

Par Jules Thomas

Publié le 27 mars 2023 à 17h00
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